Dans Keeper, tu incarnes un phare qui s’éveille d’un long sommeil, oui, un phare, et non, tu n’auras pas besoin d’essuie-glaces.
Guidé par un oiseau marin mystique, tu quittes ton rocher battu par les vagues pour un voyage à travers des mondes impossibles : archipels suspendus, mers de nuages, ruines englouties et horizons qui plient la réalité.

Ici, tout se raconte en silence : pas de dialogues tonitruants, mais des signaux lumineux, des rythmes de marée et des puzzles d’orientation qui transforment ta lueur en langage. Tu explores, tu éclaires, tu synchronises ton faisceau avec des mécanismes antiques, tu ravives des balises éteintes et tu recouds les chemins égarés entre les îles.
Chaque étape réinvente la physique : marées inversées, courants d’air qui te portent, constellations-ponts qui s’allument quand ton cœur (ou ta lanterne) bat au bon tempo.

L’ambiance mise sur la contemplation : paysages peints par la houle, sound design feutré, micro-interactions poétiques, et quelques surprises taquines qui te rappellent que même un phare peut avoir le sens de l’humour.

Pour profiter de ces transitions fluides, de la lumière et des effets atmosphériques sans accroc, vise une machine stable et fluide, pas besoin d’énumérer des composants, juste de quoi garder ta lueur constante. Au bout du chemin, tu ne sauves peut-être pas le monde… mais tu répares des routes de lumière, et parfois, c’est tout ce qu’il faut pour ne plus dériver.