Dans Routine, tu te réveilles sur une base lunaire abandonnée où l’esthétique rétro-futuriste 80s n’a rien perdu… sauf ses habitants. Armé de ton Lunar Scanner et d’un courage discutable, tu explores laboratoires, dômes d’observation et corridors pressurisés, en évitant des unités robotiques qui patrouillent, écoutent et apprennent. Le jeu privilégie infiltration et lecture sonore : lampes qui grésillent, portes qui soupirent, moteurs lointains chaque bruit trahit une présence. Tu fouilles pour récupérer codes, modules et enregistrements, tu déverrouilles des accès, rétablis des systèmes et cartographies des raccourcis qui te sauveront peut-être la vie au prochain détour. Les rencontres sont brèves et brutales : mieux vaut observer, détourner et disparaître que jouer les héros.

Côté sensations, attends-toi à des éclairages crus, un grain analogique assumé et un sound design chirurgical qui fait monter la pression scène après scène. Pour garder une lecture nette dans l’obscurité ombres, reflets, fumées privilégie une exécution réactive et régulière : transitions propres, rythme constant, pas de micro-coupures quand l’adrénaline grimpe. Si tu entends un cliquetis derrière toi, ne panique pas : respire, éteins la lampe… et prie pour que le bruit soit très loin.