Comment choisir sa carte graphique ?

Les cartes graphiques AMD Radeon

AMD RX 9000 / architecture RDNA 4

• Les RX 9000 introduisent des unités de calcul optimisées et un nouvel accélérateur IA dédié à l’upscaling et au rendu assisté.
• Elles exploitent la mémoire GDDR6 haute vitesse.
• Elles sont compatibles avec les dernières technologies AMD : FSR 4, HYPR-RX 2, et le Fluid Motion Frames, alternatives ouvertes aux solutions IA propriétaires.

DLSS (Nvidia)

Le DLSS est l’upscaling “dopé à l’IA” de Nvidia : le jeu est rendu en plus basse résolution puis reconstruit proprement pour donner plus de fps avec une image nette. En mode Quality, tu gagnes souvent des performances sans perdre en finesse. Et si tu veux des fps en folie, il existe aussi la Frame Generation (images intermédiaires), à combiner avec Reflex pour limiter la latence. Attention cela dit, les différentes version ne sont pas rétroactives !

DLSS Super Resolution (DLSS 2) → toutes les RTX (20/30/40/50) : ça marche partout côté RTX. C’est le “socle” DLSS qui upscale proprement ton image.

DLAA (anti-aliasing via DLSS) → toutes les RTX (20/30/40/50) sur les jeux qui le proposent. C’est le mode “image super nette sans upscaling”.

DLSS 3 – Frame Generation → RTX 40 uniquement (Ada). Les séries 20/30 n’ont pas la génération d’images, elles gardent Super Resolution + DLAA.

DLSS 3.5 – Ray Reconstruction → toutes les RTX (20/30/40), avec un plus si tu es en RTX 40 (tu peux cumuler SR + FG + RR).

DLSS 4 – Multi Frame Generation → RTX 50 pour la Multi Frame Generation (jusqu’à 3 images générées en plus par seconde). Les autres RTX (20/30/40) profitent surtout des améliorations d’image/qualité via les DLSS 4 “overrides” dans l’app NVIDIA, mais pas du Multi Frame Gen.

Reflex (Nvidia)

Reflex réduit la latence entre ton clic et l’action à l’écran. Parfait pour les jeux compétitifs où chaque milliseconde compte. Active-le dans les titres compatibles, surtout si tu utilises la Frame Generation du DLSS : tu gardes des fps élevés sans que la sensation de contrôle devienne chewing-gum.

Mais qu'est-ce que le bottleneck ?

Le bottleneck, c’est quand un composant (souvent le CPU en 1080p très rapide, ou le GPU en 1440p/4K) n’arrive pas à suivre l’autre, donc les fps sont limités par le plus lent. Dit comme ça, ça fait peur… mais en vrai, ce n’est pas grave tant que l’expérience est fluide.
Les jeux n’utilisent pas tous le CPU de la même façon, ta résolution et tes réglages changent complètement qui limite, et des outils comme DLSS/FSR/Frame Gen déplacent la charge côté GPU, donc le “pourcentage de bottleneck” vu sur des calculateurs magiques est souvent hors contexte.
Ce qui compte : viser un équilibre pour ton usage (CPU correct pour 1080p eSports, GPU costaud pour 1440p/4K), surveiller vite fait les utilisations (si le CPU est à 100 % et le GPU se balade, tu es CPU-limited) et, surtout, jouer. Si ça tourne au taux de rafraîchissement de ton écran sans saccades, c'est bon ! Ton PC est déjà le héros du jour, même si un “bottleneck meter” te dit le contraire.

Comment bien choisir son alimentation ? (en surface)

Pense ton alimentation comme le cœur du PC : il faut qu’elle soit fiable et qu’elle envoie assez de jus sans forcer. Calcule la conso de ta config, puis ajoute 20–30 % de marge pour être tranquille (et éviter que le ventilo ne hurle). Vise une 80+ Gold (ou mieux) d’une marque sérieuse, modulaire si tu veux un câble management propre, et si possible un mode semi-passif pour le silence au repos. Côté branchement : vérifie les connecteurs (classiques 8-pin et, sur certaines cartes récentes, 12VHPWR/12V-2×6). Utilise un câble natif de l’alim plutôt qu’un adaptateur, évite de plier le câble juste au bout, et privilégie un câble par prise si c’est recommandé. En gros : une alim bien dimensionnée, des câbles bien posés… et ton PC tourne zen, pas en soufflerie.